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    Rendez-vous en janvier !


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  • Cette nuit, on change d’heure et certains ont du mal à s’adapter. Nos conseils pour se recaler au plus vite.

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    Remettez vos pendules à l’heure : cette nuit à 3 heures du matin, il sera 2 heures.
     
    Ce soir, en vous couchant, vous croirez vous réjouir ! Avec le passage à l’heure d’hiver, cette nuit, à 3 heures du matin, il sera en fait 2 heures. Soit une heure de rab pour profiter de votre dimanche. Pourtant, le changement d’heure, s’il paraît plus facile à vivre en hiver qu’en été, déstabilise tout autant notre horloge interne.
    Notre rythme est marqué par deux hormones. A 5 heures, la cortisone nous donne un coup de fouet avant le réveil. Vers 23 heures, la mélatonine nous permet de trouver le sommeil, explique le docteur Marc Schwob, psychiatre et chronobiologiste. Avec nos montres qui se décalent d’une heure, c’est toute cette machinerie qui doit s’adapter. Alors même si, cette année, le calendrier rendra ce passage un peu plus doux puisque l’heure d’hiver arrive aux premiers jours des vacances, voici quelques conseils pour ne pas trop en pâtir.
     
    Réveillez-vous à la même heure que d’habitude
    L’idée, c’est de conserver l’heure habituelle du réveil pour la décaler petit à petit au de la semaine, avertit le docteur Schwob. Par ailleurs, les simulateurs d’aube et les lampes de luminothérapie sont, selon le spécialiste, d’excellents outils : Ils sont réellement efficaces, il suffit de vaquer à ses occupations dans la même pièce que la lampe, tout au long de la journée. Seul regret : si on trouve dans le commerce des lampes de luminothérapie à des prix abordables, les simulateurs d’aube restent, eux, très chers.
     
    Par Maxence Briguet.

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  • Octobre Rose vient rappeler à toutes les femmes l’importance du dépistage des cancers du sein. Celui-ci est aussi primordial chez les lesbiennes et bis qui ont tendance à ne pas consulter assez les gynécologues et par un manque de prévention dans la communauté des filles qui aiment les filles.

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    Le cancer du sein touche près d'une femme sur dix. L'an dernier, il a tué 11 500 femmes en France et en a touché 53 000 nouvelles. Des prédispositions génétiques existent pour certaines formes de ce cancer. Lorsque les femmes ont des histoires familiales lourdes de cancer du sein, avec plusieurs cas et des survenues chez des femmes encore jeunes, elles sont suivies par des oncogénéticiens.
     
    Les lesbiennes aussi courent un risque
    Cependant, certaines formes du cancer ne sont pas associées à de telles prédispositions. Des facteurs de risque ont été décrits. Les facteurs classiques sont une imprégnation longue aux œstrogènes, par une puberté précoce et une ménopause tardive, l'obésité, le fait de ne pas avoir d'enfant ou d'avoir un enfant tardivement après 30 ans et une mauvaise hygiène de vie, tabac, alcool et absence de sport. Or ces risques concernent aussi bien les hétéros que les bis ou les lesbiennes ! martèle Nadine Andrieu, épidémiologiste à l'Institut Curie.

    Certains épidémiologistes supposent même un léger sur-risque pour les lesbiennes, qui ont en moyenne moins d'enfants. Ce risque accru n'est pour le moment pas réellement documenté par des études sérieuses, les données sur l'orientation sexuelle n'étant pas collectées dans les dossiers de patientes. Par contre, ce qui est certain, c'est que les lesbiennes et les bis me semblent exclues des campagnes de prévention et de dépistage. Dans de telles campagnes, on se place toujours dans une image hétéronormée, en excluant toutes les différences, s'inquiète Anne Vincent Salomon, médecin anatomopathologiste, spécialiste du diagnostic du cancer du sein à l'institut Curie.

    Consulter et s'auto-palper
    La surveillance des seins est pourtant nécessaire pour toutes. Avant 35 ans, une visite une fois par an à un gynécologue qui va palper les seins suffit. A partir de 35 ans, il est bon de pratiquer une auto-palpation des seins une fois par mois. A partir de cet âge, on peut voir se développer des formes dites "cancers de l'intervalle" : on voit une femme et six mois plus tard, elle peut avoir développé une boule cancéreuse. Il est donc absolument nécessaire que les femmes s'auto-palpent les seins chaque mois à la recherche de la plus petite boule possible et qu'elles consultent alors sans attendre, conseille Anne Vincent Salomon.

    Car s'il est détecté tôt et selon sa forme clinique, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10. Entre 50 et 74 ans, la mammographie est gratuite tous les deux ans pour toutes. Le bénéfice-risque est clairement encore en faveur d'un dépistage systématique chez toutes les femmes, en plus du suivi particulier des celles présentant des cas familiaux, juge le médecin. A l'avenir, de nouveaux marqueurs biologiques permettront peut-être de proposer un dépistage plus personnalisé et plus ciblé, avec une meilleure prédiction de l'évolution, mais nous n'y sommes pas encore, estime quant à elle Nadine Andrieu. En attendant, n'hésitez pas à ausculter vos seins et ceux de votre partenaire !

    Retrouvez sur le site consacré au cancer du sein des visuels qui expliquent les gestes de l'auto-palpation à réaliser tous les mois.

    Par Florence Delvaux.


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  • La famille royale belge est dans la tourmente depuis la parution d’un livre, mardi, intitulé "Question(s)  royale(s)", écrit par Frédéric Deborsu, journaliste de la radio-télévision publique RTBF. Dans un long passage, l’auteur relate "une amitié intense" vécue par le Prince héritier Philipppe, fils du Roi Albert II, entre ses 21 et 35 ans avec un homme, estimant qu’il s’agissait d’une "relation hors norme".

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    Nommément cité, l'ancien ami du Prince Philippe a dénoncé mardi dans la presse ces insinuations, affirmant ne pas être homosexuel. Quant au Prince, il a réagi de façon sereine, par le biais d’un communiqué du Palais Royal : Le jour le plus heureux de ma vie fut celui où Mathilde a accepté ma demande en mariage. Depuis ce jour-là, notre mariage nous a donné quatre enfants, que nous entourons de notre amour et qui nous le rendent abondamment. C'est en toute sérénité que je fais cette mise au point. Dans un autre communiqué, le Roi albert II estime que le livre contient de nombreuses informations totalement erronées et injurieuses.

    L’auteur du livre se dit être un monarchiste convaincu affirme que le mariage du Prince Philippe avec la Princesse Mathilde, en 1999, a été arrangé. Lors d’une conférence de presse, il a déclaré : c’est un mariage forcé, ce n’est pas la première fois, qu’un homme qui n’aime pas vraiment sa femme, qui n’a pas un amour fou pour sa femme, ne touche pas nécessairement sa femme, est-ce que c’est si grave finalement ? tout en poursuivant : Je parle justement de blessures que la famille royale a pu avoir à travers Philippe, parce qu’on comprend mieux le parcours global de Philippe avec des éléments qui ont une certaine importance, pas capitale, mais effectivement une importance dans le parcours d’homme blessé qu’est Philippe aujourd’hui.
     
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    Frédéric Deborsu suggère également que les quatre enfants du Prince Philippe et de la Princesse Mathilde ont été conçus par insémination artificielle parce que le couple princier avait choisi comme maternité une "clinique de la fécondité" réputée.

    Le livre aborde également la question de la succession sur le trône de Belgique, alors qu'Albert a 78 ans et Philippe 52 ans. "Las et fatigué", selon le témoignage d'un "ami" d'Albert II cité par Deborsu, le Souverain belge envisageait jusqu'il y a peu d'abdiquer au profit de son fils en 2013.

    Mais la montée en puissance depuis trois ans des indépendantistes en Flandre l'aurait convaincu de laisser d'abord passer les législatives à haut risque de 2014, qui pourraient voir les troupes de Bart De Wever l'emporter et réclamer la fin de la Belgique. Pour les partis traditionnels, mieux vaudrait éviter un face-à-face entre Bart De Wever et un Philippe fraîchement intronisé.

    Au final, en 300 pages, il n'épargne aucun membre de la famille royale, évoquant des infidélités de jeunesse du Roi Albert  - déjà connues, il a admis avoir une fille illégitime : Delphine Boël - et de la Reine Paola, objets de rumeurs, que le journaliste ne valide pas réellement.
     
    Par Giuseppe Di Bella.

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  • Annoncé le 26 septembre dernier par le Ministre de l'Education nationale, il doit notamment traduire en recommandations la volonté du gouvernement de lutter contre les préjugés sexistes et homophobes.

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    L'enseignement sur la sexualité dès le primaire, prévu par une circulaire de 2003, aborde l'aspect biologique mais délaisse le volet affectif et social, une carence que doit analyser un groupe de travail qui entame ses travaux aujourd'hui. Ce groupe doit présenter un plan d'action avant janvier. Il ne faut pas en attendre une révolution. La circulaire existe, elle va loin dans ce qu'elle demande. On veut juste qu'elle soit intégralement appliquée, a prévenu le Ministre de l'Education Nationale.

    Versant biologique
    La circulaire du 17 février 2003, sur l'éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées, comporte deux volets : les "connaissances biologiques" et "la prévention des risques" (VIH/sida, MST, grossesses précoces non désirées) mais aussi, sinon plus, une réflexion sur les dimensions psychologiques, affectives, sociales, culturelles et éthiques.

    Ce texte est surtout appliqué sur le versant biologique et il faudra trouver les modalités qui feront que les personnels s'empareront totalement de cette circulaire , selon le Ministère. On sait que la circulaire existe mais on n'en connaît pas les modalités concrètes et on pensait que les informations données par l'infirmière suffisaient, témoigne Violaine, professeur d'histoire-géographie-éducation civique au collège Paul-Eluard à Venissieux.

    Préjugés sexistes et homophobes
    Le Ministère rappelle que l'enseignement sur la sexualité n'est pas inscrit dans les programmes. L'objectif est aussi de rendre effectives les trois séances d'information et d'éducation, au minimum, qui devraient être organisées dans le courant de chaque année scolaire.

    En annonçant le 26 septembre le groupe de travail, M. Peillon et la Ministre des Droits des Femmes Najat Vallaud-Belkacem avaient rappelé la volonté du gouvernement de faire de l'égalité filles-garçons un des fondements du système éducatif. Cet aspect figure dans le rapport de la concertation sur la refondation de l'école, tout comme le refus des discriminations et la lutte contre les stéréotypes liés au genre. La nécessité de protéger les jeunes contre les violences sexuelles et de lutter contre les préjugés sexistes ou homophobes est rappelée dans la circulaire de 2003.

    Rimbaud
    Un plan d'action contre l'homophobie sera présenté par la Ministre le 31 octobre, en Conseil des Ministres, et le député PS Michel Teychenné vient d'être chargé de rédiger un rapport sur le sujet. Monsieur Teychenné abordera la lutte contre l'homophobie à l'école, au collège et au lycée, l'identité de genre, le suicide des jeunes LGBT (lesbien, gay, bi et trans) ou encore l'accueil des familles homoparentales.

    Najat Vallaud-Belkacem a récemment regretté que les manuels scolaires s'obstinent à passer sous silence l'orientation LGBT de certains personnages historiques ou auteurs, même quand elle explique une grande partie de leur oeuvre comme Rimbaud.

    Baiser de la lune
    Ces sujets restent cependant extrêmement sensibles. En avril 2010, un court-métrage d'animation sur le thème de l'homosexualité, "Le Baiser de la lune", avait créé la polémique. Destiné aux élèves de CM1-CM2, le conte dépeint en 26 minutes très poétiques différentes façons de s'aimer, dont celle de Léon et Félix, deux poissons-garçons, sous l'oeil circonspect mais peu à peu compréhensif de la chatte Agathe, vieille grand-mère conservatrice. L'année dernière, une nouvelle polémique était née d'une circulaire du Ministère prévoyant que les programmes de sciences de première comportent des chapitres sensibilisant les élèves aux études de genre.

    Par Maxence Briguet.


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