• Réagissant aux propos polémiques du maire du 8e arrondissement de Paris, la Présidente du Parti chrétien-démocrate Christine Boutin a à son tour tenu des propos jugés "infamants" par le PS.

    La "case asile" se rapproche de plus en plus d'elle ou alors quelques semaines de vacances en Arabie Saoudite lui feraient le plus grand bien !

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    Elle est mal coiffée en plus, sans parler de son décolleté de mauvais goût.
     

    Le Parti socialiste accuse les dirigeants de l'UMP de mutisme, après les déclarations de Christine Boutin, la Présidente du Parti Chrétien-Démocrate, qui a jugé possible un lien entre mariage homosexuel et polygamie. Après les déclarations d'un élu UMP de Paris (l'affaire François Lebel), c'est l'ancienne Ministre Christine Boutin qui se distingue aujourd'hui par ses propos infamants faisant le lien entre le mariage pour tous les couples et la polygamie, souligne le PS dans un communiqué.

    Des propos "insultants"
    Face à ces propos indécents et si éloignés des valeurs de notre République, Jean-François Copé (le secrétaire général de l'UMP) reste totalement muet, ajoute le texte qui déplore le manque de réactions des dirigeants de l'UMP. Encore une fois, la droite montre son incapacité à participer sereinement à un débat de société préférant sombrer dans l'invective, la caricature par des propos discriminants et insultants, poursuit le communiqué.

    Interrogée par Europe 1 sur l'affaire François Lebel, Christine Boutin a estimé vraisemblable que si on accepte le mariage homosexuel, on serait amenés dans les années à venir à accepter la polygamie en France. Il peut y avoir un lien entre ces deux questions, a-t-elle déclaré.

    Regardez l'interview d'Europe 1 (les questions sur François Lebel dès le début) :

     

    Elle s'enfonce encore un peu plus à la fin de l'interview sur les 800 000 euros qu'elle, enfin son parti, va toucher de l'UMP pour ses frais de campagne. Logiquement, elle n'a pas fait de campagne puisqu'elle n'était même pas présente au premier tour ? Pour information, chaque candidat déclaré au premier tour reçoit 800 000 euros de l'Etat pour ses frais de campagne. Dans ce cas, c'est surtout pour le retrait de sa candidature à l'élection présidentielle au profit de Nicolas Sarkosy. L'UMP prend désormais la relève de l'Etat ?

    Par Laurent Doucet de Courtuy.


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