• Jean-Marc Ayrault a réaffirmé samedi dernier à La Rochelle que le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels faisaient partie des promesses de la campagne qui seront prochainement tenues.

    "C'est un engagement qui a été pris, je vous le dis ici, il sera tenu. Il permettra aussi de former une famille, d'adopter des enfants" a affirmé Jean-Marc Ayrault devant les jeunes socialistes ans le cadre de l'université d'été du Parti Socialiste.

    "Au mois d'octobre, le gouvernement approuvera un projet de loi qui est déjà préparé", a précisé le Premier Ministre.

    "Nous acceptons tous les points de vue et philosophies des religions, ils sont respectables, mais ce qui détermine, dans notre société républicaine et laïque, la décision ; c'est le vote des citoyens, qui ont élu un président et qui ont élu des députés, a développé le chef du gouvernement. C'est pour ça, je vous le dis, que ce projet de loi sera soumis à l'Assemblée nationale et au Sénat. Il permettra aux couples de même sexe qui le souhaitent de pouvoir se marier".
     
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    Malgré les réticences, voire l'opposition notamment de l'Eglise, le mariage homosexuel et le droit à l'adoption des couples de même sexe feront l'objet d'un projet de loi qui devrait permettre une entrée en vigueur l'an prochain.

    Si la loi est approuvée, la France se joindra à plusieurs autres pays de l'UE qui ont déjà légalisé les mariages entre homosexuel(le)s comme l'Espagne, la Belgique, le Portugal ou les Pays-Bas.
     
    Je suis comme Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois, donc attendons le premier mariage homo légal !
     
    Par Laurent Doucet de Courtuy.

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  • Vous avez dit innovation ? Samsung semble bien décidé à faire taire les mauvaises rumeurs alors que le procès pour contrefaçon entre la marque coréenne et Apple bat son plein. A  24 heures de l'ouverture du salon annuel de l'électronique grand public IFA qui se tient à Berlin du 31 août au 5 septembre, le constructeur a présenté mercredi plusieurs nouveautés, témoignant qu'il n'avait rien d'un "suiveur". A  commencer par le Galaxy Note II. Entre smartphone et mini-tablette, la nouvelle génération de l'appareil lancé il y a un an et qui sortira en octobre a de quoi faire pâlir la concurrence. Il est compatible Wifi, 3G et 4G LTE (la nouvelle norme de téléphonie à très haute vitesse). Avec son écran de 5,5 '' (14 cm), le Note II multiplie les innovations. Parmi elles, un stylet fort de 1024 niveaux de pression pour une précision optimale sur l'écran HD Super Amoled. Plus fort : il suffit d'appuyer le stylet sur l'icône d'un dossier affiché à l'écran pour en prévisualiser le contenu.

    Appareil photo 3G

    Autre coup de force de Samsung : le Galaxy Camera. Fonctionnant sous Android 4.1 (Jely Bean), cet étonnant appareil photo de 16 mégapixels au zoom 21x et à l'écran tactile géant de 4,8'' (12,2 cm) est Wifi et... 3G. On peut donc partager dans l'instant ses clichés, mais aussi les retoucher grâce aux innombrables applications dédiées téléchargeables sur Google Play. Enfin, le coréen déclinera sous toutes les formes (PC hybride, notebook, tablette et même smartphone) le futur système d'exploitation de Microsoft. Sous Windows 8, ces produits, sans doute dans les rayons fin 2012, seront regroupés sous l'appellation "ATIV". A  ne pas en douter, Samsung voudrait imposer de nouveaux standards qu'il ne s'y prendrait pas autrement. L'IFA dira si le Coréen joue seul, ou pas, dans la cour de la créativité.


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  • Surtout connu pour ses rôles dans les séries TV, le comédien a incarné pendant 12 ans le docteur Alain Dulac, le macho hétéro du feuilleton de TF1, avant de faire son coming out en 2011.

    Stéphane Slima est mort. Il avait 41 ans. Pendant douze ans, l’acteur a incarné le docteur Alain Dulac, le macho manipulateur, "mec à femmes" de la série Sous le soleil. Le comédien est décédé ce week-end des suites d’un accident vasculaire cérébral alors qu’il était en vacances dans sa maison sur l’île de Ré.

    En avril 2011, Stéphane Slima avait fait coming out dans les pages du magazine Closer "pas pour se faire de la pub", mais pour être entendu selon ses termes. Il avait eu le déclic en visitant les locaux de l'association Le Refuge, qui recueille de jeunes homos en rupture familiale. Stéphane Slima refaisait ainsi parler de lui après des années de galère et de graves problèmes de santé, notamment une pneumonie qui l'avait plongé quatre jours dans le coma.
     
    Outre Sous le soleil, Stéphane Slima avait participé à de nombreuses séries télé : Extrême Limite, Julie Lescaut, Avocats et Associés ou encore Soeur Thérèse.com. L'acteur est également apparu dans plusieurs téléfilms de Josée Dayan, Jacques Audoir et Alain Tasma.
    Ancien membre de la Comédie Française, Stéphane Slima a également connu une carrière au théâtre. En 2002, il avait joué au côté de Michel Galabru dans Les affaires sont les affaires. Jacques Fabbri l'avait également engagé pour Le malade imaginaire en 1990.

    Au cinéma, Stéphane Slima avait joué sous la direction de Bertand Blier en 1992 dans 1, 2, 3 Soleil et en 2005 dans Combien tu m'aimes ?. En 1989, Jean-Paul Rappeneau lui avait confié l'un des rôles de son Cyrano de Bergerac.

    En octobre dernier, le comédien devait effectuer son grand retour sur les planches au côté de Nathalie Marquay-Pernaut dans une pièce intitulée Magouilles.net, finalement annulée au dernier moment. TÊTU avait rencontré l'acteur pour un long entretien zéro langue de bois. Voici l'intégralité de l'interview recueillie par Bertrand Deckers dans le numéro 171.

    TÊTU: Il y a quelques mois, tu choisis de révéler ton homosexualité. Tu n'as pas l'impression d'être resté longtemps dans le placard ?

    Stéphane Slima : Je ne me suis jamais senti enfermé. Je n'ai jamais caché ma sexualité. Je suis tombé amoureux, à 16 ans, d'un garçon beau comme un astre : Christophe. Il a bouleversé ma vie. Ce n'était pas que du sexe, c'était une vraie histoire d'amour. J'ai très vite su qui j'étais. Aucun déni de ma part ! Mes parents, mes amis, mes collègues...Tous étaient au courant. J'ai embrassé des dizaines de garçons en boîte, dans la rue... Mais je ne ressentais pas le besoin de l'annoncer officiellement. Je voulais attendre le bon moment, l'instant où mon message, mon acte servirait vraiment à quelque chose. Mon coming out - même si je n'aime pas ce terme, il ne me correspond pas vraiment - ne m'a libéré de rien ! Je l'étais déjà !

    Qu'est-ce qui a motivé ta décision alors ?

    Une visite au Refuge (association qui offre un hébergement d'urgence aux jeunes homos et aux victimes d'homophobie). J'en suis l'un des parrains aujourd'hui. J'ai été viscéralement malade de voir ces ados jetés à la porte, chassés de chez eux, parce qu'ils ont eu le courage de revendiquer, de vivre leur homosexualité. Je me suis dit que moi aussi je pouvais peut-être apporter ma pierre à l'édifice, engager ma notoriété si petite soit-elle dans une cause qui m'est chère. Mon message est simple : les gays ne sont pas que des folles tordues à paillettes. Arrêtons les préjugés ! Regardez, l'hétéro, l'homme à femmes, le macho, le fumier de Sous le soleil lui aussi "il en est" comme on dit ! Si ça peut faire réfléchir une mère, une grand-mère, un père de famille, alors... j'aurai tout gagné !

    Au fond maintenant, tu es presque militant...

    Je trouve qu'on est encore trop peu d'artistes à rompre le silence. A oser ! Il y a 40 ans, Simone de Beauvoir lançait son "manifeste des 343 salopes". Je lancerais bien, moi aussi, à mon tour, le "manifeste des 8, 9, 10 millions de pédés" ! Un appel sans aucune agressivité. Etre gay n'est pas un choix. S'il n'y a pas forcément de quoi être fier, il n'y a surtout pas de quoi en avoir honte ! Je suis de plus en plus convaincu que la meilleure arme est la visibilité !

    Pour tout monde, tu restes associé à Sous le soleil. Trois ans après l'interruption de la série, quels souvenirs gardes-tu de cette aventure ?

    Une expérience démente, un peu à l'américaine ! A la base, j'avais signé pour un contrat de 13 épisodes. La série a duré 13 ans ! Du jamais vu pour une fiction française ! On tournait 6 jours sur 7. Très vite, Tonya Kinzinger, Bénédicte Delmas, Adeline Blondieau... sont devenues de vraies amies. Sous le soleil était une seconde famille. Une "cohabitation" aussi longue crée forcément des liens très forts. Je me souviens de stress, de courses folles aussi. Je mettais un point d'honneur à continuer à jouer au théâtre, ma vraie passion. La journée j'étais à Saint-Tropez et le soir je me produisais à Paris ou en province. J'ai cru mourir mille fois !

    J’ai aussi vécu une véritable histoire d’amour avec

    un personnage masculin récurrent de Sous le soleil !

    Après l'interruption de la série, c'est un peu la descente aux enfers pour toi...

    Les mauvais coups se sont enchaînés, c'est vrai. J'étais comme emporté dans un tourbillon, une spirale sans fin. Depuis quelques temps déjà, je m'étais mis à boire. Un verre ou deux et puis un troisième, une bouteille, une deuxième bouteille... Fin 2008, suite à une opération dentaire qui me faisait souffrir le martyre, qui m'isolait socialement, professionnellement aussi, j'ai chopé un pneumocoque qui a provoqué un coma. J'y suis resté quatre jours. 4 jours et 4 nuits la tête traversée d'images. Des flashs ! Je m'en souviens encore parfaitement. J'avais l'impression d'être sur un tournage de Bertrand Blier. Au loin, en écho, j'entendais la voix de Tonya Kinzinger. Après le coma, s'en est suivi une pneumonie, une septicémie, une pleurésie... Je vous passe les détails ! Bref, j'ai frôlé la mort. On voit forcément la vie autrement après.

    Pour finir, avant que ta sexualité ne soit rendue publique, ton côté macho a dû te valoir quelques quiproquos ?

    Le nom de mon personnage déjà, Alain Dulac, est un "contrepet" follement drôle. Avec l'accent du sud, ça fait "à l'enculade". Qu'est-ce qu'on a pu rire avec ce jeu de mot ! Je n'étais pas le seul gay à tourner Sous le soleil. Au fil des saisons, on en a accueilli pas mal croyez-moi ! Je ne dis rien personne, je crois bien que certains vous lisent. J'ai aussi vécu une véritable histoire d'amour avec un personnage masculin récurrent de la série. Un rival en plus ! C'était des situations tellement cocasses... Mais je vous en ai déjà trop dit !

    Par David Chaumet.


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  • Dans le cadre d'un nouveau reportage pour NRJ 12, la chaîne est à la recherche de témoignages suivants :

    - Vous n’avez pas pu faire accepter votre homosexualité et vous êtes en rupture familiale.

    - Vous allez bientôt vous pacser

    - Vous n'avez pas encore affirmé votre homosexualité et vous subissez des rumeurs qui vous blesse.

    Tous vos témoignages sont les bienvenus.

    Si vous êtes intéressés, contactez Ombeline au 01 53 19 81 90 ou par mail à casting@909productions.tv

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  • Mon fils nous a dit qu'il aimait les garçons...

    "Il y a trois semaines, mon fils ainé, tout juste 15 ans, nous a annoncé à sa mère et moi, qu’il préférait les garçons. Cette révélation fut un choc. Sous l’effet d
    ’annonce, nous avons plutôt bien réagi je crois... nous l’avons rassuré et réitéré notre amour. Mon fils eut l’air soulagé et est parti se coucher. Sa mère et moi n’avons pas dormi de la nuit entre pleurs et discussions.

    Le lendemain, ni ma femme ni moi n’eurent le courage de relancer la discussion avec lui. Quelle erreur... Nous avons laissé le non-dit s’installer et repris nos petites vies là où elles en étaient restées avant ce coming-out. Mon épouse se fait petit à petit à l’idée de voir notre fils avec un garçon... Elle essaie d’en parler avec moi pour connaitre mon avis et ma position vis-à-vis de notre fils. Je lui mens et minimise l’impact de cette révélation sur mon moral. Je ne veux pas lui rajouter ça sur le dos... pour elle non plus ce n’est pas facile. Mais pour tout dire et passer le choc émotionnel de l’annonce, je vais de pire en pire. Je me rends compte que mon fils va coucher avec des hommes, qu’il ne sera jamais comme tout le monde, qu’on va se moquer de lui, qu’il sera confronté à la haine des autres... Je lui en veux. Je m’en veux.
     
    A 15 ans ! Comment peut-il savoir ça ? J’aimerais vous dire que je suis fier de mon fils. J’aimerais vous dire que l’amour d’un parent est inconditionnel, mais je n’y arrive pas. Oui, je veux son bonheur mais j’ai besoin d'un peu de temps...
    Le voir avec un homme, c’est au-dessus de mes forces. Je deviens parano et quand il amène un pote à la maison, j’imagine que c’est son petit copain.
    Aujourd'hui, mon épouse et moi nous nous sommes apaisés et avons enfin pu discuter sereinement de lui, car c’est bien de lui qu’il s’agit... même si c’est vrai, c’est nous, les parents, qui avons du mal à gérer.

    Nous avons découvert ma femme et moi notre fils beaucoup plus mature que nous l’avions soupçonné. Une souffrance en lui qui a commencé à prendre fin avec la délivrance de son coming-out à ses parents. Une souffrance que nous n’avions pas vue, ni sentie.
    Il nous a adressé un message clair : il veut vivre, pleinement et sans honte de lui-même, sans se cacher ou se justifier, sans provocation ni tapage... mais surtout sans tricher.

    Essayer d’être heureux...
    N’est-ce pas ce que nous avons toujours voulu pour lui ?

    J’ai aujourd’hui beaucoup plus de recul. Relativisons : mon fils n’est pas malade, pas drogué, pas dépressif... c’est un gosse de 15 ans qui ne demande qu’à vivre comme tous les gosses de son âge, entouré de ses amis et de sa famille.
    Il nous a dit, les yeux humides, qu’il s’excusait de nous faire de la peine, mais qu’il n’est pas homo pour se rebeller ou "contre" nous... Je lui ai demandé du temps pour être à l’aise, pour pouvoir en parler aussi librement que je lui parlais de filles, mais que nous ferons tout pour nous adapter à la situation.
    Nous l’avons enfin remercié de nous avoir dit la vérité... en l’encourageant à continuer même si c’est pas facile à dire ou à entendre. Je lui ai demandé d’être prudent, de faire attention à lui, de bien choisir ses amis et de prendre son temps pour tout le reste.

    Nous dirons bientôt à notre second fils (13 ans) pour son grand-frère... à table, je pense dans une conversation, quand ma femme et moi serons à même de répondre à toutes ses questions sans gêne, ni lacune. Nous préférons qu’il l’apprenne à la maison qu’au collège de la bouche de quelqu’un qui ne serait pas forcément bien-veillant...

    Je m’adresse aux parents, ne rejetez pas votre enfant parce qu’il a une préférence pour le même sexe ! Si vous aimez votre enfant vous devez l’accepter tôt ou tard ! Seul, le bonheur de son enfant doit compter aux yeux des parents !"
     
    Témoignage de Franck. (43 ans)
     
    Que pensez-vous du témoignage de ce papa ?
     
    Par Maxence Briguet.

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