• Bars, boites, web… et si on élargissait le champ des possibles en matière de drague ? Noémie, Jenny, Delphine, Sarah et Cécile racontent leur rencontre avec une fille dans un endroit insolite...

    sexo-lesbo-rencontre-ina-2
     
    Quand on est lesbienne, les endroits pour draguer semblent plutôt restreints. Mais parfois de bonnes surprises peuvent arriver. Quand j'ai rencontré Jessica, raconte Noémie, 20 ans, j'exerçais le job d'été de recruteur de donateurs pour une association. Le genre d'expérience où on a plutôt l'habitude de se faire refouler que de croiser l'amour.

    On se cachait pour se voir
    Et pourtant... elle tombe sous le charme d'une passante : L'une des premières questions que je me suis posée en la voyant : est-elle lesbienne ou pas ? Bien que Jessica refuse de soutenir ladite ONG, les deux jeunes femmes discutent et se rendent compte qu'elles sont inscrites à la même fac pour la rentrée. Cela fait maintenant un an qu'elles sont ensemble. Comme quoi interpeller avec un tee-shirt orange de jolies demoiselles à parfois du bon conclut-elle !

    Pour Jenny, 25 ans, la situation semblait encore moins propice à la rencontre : suite à une chute de cheval en Irlande, elle se blesse au genou et doit être rapatriée en France. Après plusieurs opérations, elle est condamnée à rester six mois dans un centre de rééducation. Une année de foutue pense-t-elle alors. C'était sans compter son aventure avec Pauline, elle aussi en convalescence après un accident de scooter : C'était vraiment bizarre car en même temps on était toutes les deux éclopées, pas vraiment le top du sexy et en même temps c'était terriblement excitant. J'avais l'impression d'être en colonie, on se cachait pour se voir, une nuit on a même fait l'amour dans la salle de rééducation sur les tables de kiné !
     
    Un mal pour un bien
    L'expression un mal pour un bien s'applique aussi pour Delphine. A 20 ans, cette dernière quitte tout pour rejoindre son premier amour à Bordeaux. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévues. Alors que je pliais bagages, elle décidait de tout arrêter. J'arrive à Bordeaux seule. Je fréquentais toujours celle que j'aimais. Je vivais dans l'espoir de me remettre avec elle, elle allait voir ailleurs et me le faisait savoir. Ce début d'été avait tout l'air d'un enfer. Cependant une chose m'a sauvé la vie : ma colocation.

    C'est au cours d'une pendaison de crémaillère avec son nouveau groupe d'amis qu'elle rencontre Ségolène. Pour moi cette fille était hétéro, je n'avais alors pas en tête de la draguer. Malgré tout une chose me fascinait, la façon dont elle tirait sur ses cigarettes. Lors d'une soirée bien arrosée, un jeu de séduction s'établit entre elles. Je me suis retrouvée dans ma chambre à l'embrasser... Elle me dit clairement qu'elle n'a jamais couché avec une fille. C'était sa première fois, et moi ma meilleure fois. Depuis les deux jeunes femmes sont en couple : je suis partie pour une fille, je suis restée pour une autre a-t-elle l'habitude de raconter.

    Quand l'improbable arrive
    Pour Sarah, 35 ans la rencontre improbable a eu lieu au mariage de sa cousine : C'est le type d'obligation familiale à laquelle on ne peut pas couper. J'appréhendais la longue messe, les interminables questions des membres de ma famille qui allaient encore me demander si j'avais un petit ami. Et puis lors du vin d'honneur, je tombe sur cette femme. Elle avait l'air tout aussi décalée que moi dans cet univers. J'ai tout de suite compris qu'elle était lesbienne. Le mariage tant redouté s'est alors terminé en drague effrénée plaisante-t-elle.

    Cécile, 28 ans se remémore l'un de ses meilleurs plan sexe. Lorsque je suis arrivée sur le quai du métro, j'ai tout de suite flashée sur une fille avec un blouson en cuir. Nous sommes rentrées dans la même rame et j'ai commencé à la regarder de manière insistante. J'ai été surprise de voir qu'elle répondait à mes regards et pendant une dizaine de stations nous ne nous sommes pas quittées des yeux. Finalement en descendant on s'est parlé tout naturellement du style "salut, comment ça va, tu fais quoi dans la vie ?" Je lui ai proposé de venir chez moi et nous avons fait l'amour. Cela peut-il réellement être aussi simple ? Cécile avoue que ça ne lui est arrivé qu'une fois mais ajoute : il suffit d'être réceptive à ce qui se passe autour de soi et parfois un miracle arrive !
     
    Par Florence Delvaux.

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique