• L'Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI) a proposé la construction de logements "low cost" pour répondre à la crise du secteur, et reconvertir les sites industriels  dans la production d'éléments préfabriqués.

    De quoi bien creuser encore le fossé entre les riches et les personnes qui survivent !

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    Fustigeant des contraintes à ses yeux excessives actuellement, l'organisation prône aussi, de façon iconoclaste, de supprimer les ascenseurs, avec pour conséquence de n'offrir l'accès aux handicapés qu'aux seuls appartements situés en rez-de-chaussée.
    La question est simple : voulons-nous des logements parfaits, avec des centaines de milliers de demandeurs de logements ou voulons-nous mettre en oeuvre des moyens pratiques nouveaux pour répondre aux besoins ? résume l'UNPI, l'organisation des bailleurs privés.
    Pour son président, Jean Perrin, la France doit s'engager dans une nouvelle voie, celle de l'habitat essentiel, à bas coûts, qui permettrait de faire face à l'actuelle pénurie de 500 000 à un million de logements dans le pays, selon ses estimations.
     
    900 euros le m2 seulement.
     
    Avec ces logements "low cost", dont l'objectif serait de faciliter le logement de tous en permettant des loyers modiques, l'UNPI espère réduire pratiquement de moitié le prix de la construction à 900 euros le m2 contre 1 400 à 1 700 actuellement.
    Tout ce qui relève du superflu doit être banni, affirme-t-elle. L'idée défendue par les propriétaires est de recourir à la préfabrication ou la fabrication en série d'éléments du bâtiment comme des modules de salle de bain ou de cuisine.
    Pour eux, certains sites industriels pourraient se reconvertir dans la production de ces éléments. L'industrialisation des procédés de construction permettrait la mise en place, sur le territoire national, d'outils de production adaptés au marché français, fait valoir l'UNPI.
     
    Implantation dans des zones tendues.
     
    Les bâtiments "low cost" seraient implantés dans des zones tendues et non dans celles l'offre est déjà surabondante, suggère l'UNPI. L'organisation dénonce, par ailleurs, l'accumulation de contraintes qui finit pas interdire la mise sur le marché de logements et fustige la surenchère dans les exigences environnementales pour la construction.
    Elle pointe aussi du doigt les normes sur l'accessibilité physique qui ont, selon eux tué l'accessibilité financière. Elle préconise la construction d'immeubles sans ascenseurs, quitte à ne laisser l'accès aux handicapés qu'aux rez-de-chaussée.
     
    Le summum !
     
    Pour mener à bien son projet, l'UNPI demande le soutien des pouvoirs publics, en réduisant la TVA sur la construction ou en baissant l'imposition fiscale du bailleur.
     
    C'est quoi la prochaine étape : des clapiers ?
     
    Par Laurent Doucet de Courtuy.

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