• On connaissait la "vague rose", puis la "vague bleue marine", l'UMP veut sa "vague bleue" et l'UNI (Union Nationale Inter-Universitaire) la veut comment sa vague ? Le panel de bleu est large... une "vague bleue hématome" ?

    uni
     
    L’Union nationale inter-universitaire (UNI), fédération d'étudiants et de professeurs se revendiquant de "droite populaire, proche de l’UMP ?", a lancé hier une pétition contre le mariage et l’adoption homosexuels.
     
    L’UNI souhaite dénoncer la volonté du gouvernement de faire adopter à marche forcée le mariage homosexuel et l’adoption homoparentale espérant ainsi détourner l’attention des Français des questions économiques et sociales. Selon la fédération universitaire le mariage homosexuel et l’adoption homoparentale auront de telles conséquences sur notre société que l’on ne peut traiter cette question à la légère et accepter que le débat autour de cette question soit confisqué.
     
    Comme pour lutter contre le PACS, en 1999, l’UNI prévoit une série de tractage et d’affichage dans les prochaines semaines, juste avant la présentation du projet de loi en Conseil des Ministres le 24 octobre.
     
    L’UNI semble également avoir la mémoire courte. Le débat sur la question du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe a déjà eu lieu. Et à deux reprises : lors de l’élection présidentielle, puis lors des législatives. Les Français ont voté en toute connaissance de cause. L’engagement 31 de François Hollande était clair : J’ouvrirai le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Quant à la situation économique de notre pays, elle est le fruit de dix années de gestion des affaires par l’UMP dont l’UNI en est proche…
     
    Par Giuseppe Di Bella

    votre commentaire
  • Marine Le Pen (FN) se prononce pour l'interdiction du voile et de la kippa dans l'espace public, y compris dans la rue, dans un entretien au Monde publié vendredi.

    2174730_lepen-voile-kippa_640x280
     
    Sur fond de tensions liées à un film islamophobe et aux caricatures de Mahomet, ses propos risquent bien d'électriser la situation. Marine Le Pen s'est prononcée pour l'interdiction du voile et de la kippa dans l'espace public, y compris dans "la rue", dans un entretien au "Monde" publié ce vendredi. Des déclarations qui ont suscité un tollé. Et des réactions en cascade...
     
    La Présidente du Front national défend une interdiction du voile et de la kippa pour les magasins, les transports, la rue et estime évident que si l'on supprime le voile, on supprime la kippa dans l'espace public. Interrogée sur le caractère "liberticide" d'un tel projet, répond que ça dépend de ce que vous considérez comme la liberté. On vous interdit de vous balader nus dans la rue... C'est liberticide ?
     
    Marine Le Pen : Plus de , direct ou indirect, des mosquées.
     
    Dans son projet pour la présidentielle de 2012, la dirigeante du parti d'extrême droite prônait déjà l'interdiction du port du voile ou de tout autre signe religieux ostentatoire, mais dans les services publics administratifs dépendant de l'Etat ou des collectivités territoriales. Elle ajoutait qu'une réflexion (serait) engagée pour étendre cette disposition aux transports publics.
     
    Dans "Le Monde", elle se prononce à nouveau pour une application stricte de la loi de 1905 sur la laïcité : Plus de financement, direct ou indirect, des mosquées. Plus de financement étranger. Sauf cas spécifique de convention de réciprocité. Je veux bien qu'un Etat finance une mosquée dans notre pays s'il n'interdit pas sur son territoire le financement des églises ou de n'importe quel autre culte, ajoute-t-elle. En dehors de ces cas, les mosquées doivent être financées avec l'argent des fidèles.
     
    Interrogée sur les caricatures de Charlie Hebdo, journal dont elle a attaqué en justice le dessinateur Charb pour un dessin la représentant sous forme de déjection, Marine Le Pen ne voit pas l'intérêt d'aller heurter les gens dans ce qu'ils ont de plus intime. Mais cette possibilité de la provocation est un inconvénient de la liberté d'expression qui, par ailleurs, a énormément d'avantages. Et la liberté d'expression, dont dépend la liberté de la presse, ne se négocie pas, selon elle.
     
    Par Laurent Doucet de Courtuy.

    votre commentaire
  • Benoît XVI encourage les Evêques français à défendre les valeurs traditionnelles du mariage entre un homme et une femme.

    2174875_10468501_640x280
     
    Mariage et famille sont des institutions qui doivent être promues et garanties de toute équivoque possible quant à leur vérité, a déclaré, ce vendredi à Castel Gandolfo en Italie, , devant des Evêques français. Il les a encouragé à lutter pour la protection de la famille traditionnelle basée sur le mariage d'un homme et d'une femme. Un combat qui n'est pas rétrograde, selon lui.
     
    Défendre la vie et la famille dans la société n'est en rien rétrograde mais plutôt prophétique car cela revient à promouvoir des valeurs qui permettent le plein épanouissement de la personne humaine, créée à l’image et à la ressemblance de Dieu. Nous avons là un véritable défi à relever, a souligné le Saint-Père.
     
    Une conception de la nature humaine qui s’avère défectueuse,
    Benoît XVI à propos du mariage gay
     
    La famille, fondement de la vie sociale, est menacée en bien des endroits, par suite d’une conception de la nature humaine qui s’avère défectueuse, s'est inquiété le Saint-Père tandis que le français s'apprête à légaliser le mariage homosexuel. Benoît XVI s'est ainsi adressé solennellement à une trentaine d'évêques de l'ouest de la lors de visites de travail "ad limina", sans citer ce projet de loi, mais en se référant clairement au débat qui bat son plein en France.
     
    Lors de la fête du 15 août, les Evêques catholiques français avaient invité les fidèles à dire une prière interprétée comme une prise de position contre le mariage des homosexuels, ce qui avait suscité la polémique en France.
     
    Le Cardinal Barbarin avait déjà crée la polémique en parlant de rupture de société.
     
    De son côté, le Cardinal Philippe Barbarin, Archevêque de Lyon, avait appelé en début de semaine à un large débat national sur le mariage homosexuel. Il y a quelques jours, le Cardinal avait crée la polémique et provoqué de vives réactions en décrivant le mariage homosexuel comme une rupture de société, aux conséquences innombrables . L'homme "de foi et de tolérance" avait également lâché : Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l'interdiction de l'inceste tombera.
     
    Par David Chaumet.

    votre commentaire
  • Que l'Eglise rende des comptes sur ses moeurs spéciaux et les prêtres pédophiles, avant de s'occuper de nous !

    267571_532699730088789_1910978377_n
     
    Par Laurent Doucet de Courtuy.

    votre commentaire
  • Jacques Tissier, maire de Fontgombault, bourgade de 272 habitants située dans l’Indre, a tenu à faire part de son désaccord de marier les couples de même sexe lorsque la loi sera en vigueur. Hors de question de marier des pédés ! Je ne le ferai pas ! a déclaré l’élu à La Nouvelle République du Centre, quotidien des régions Centre et Poitou-Charentes.

    tissier
     
    Lors de la présentation du pré-projet de la loi, Christiane Taubira, ministre de la Justice, avait justement tenu a rappeler que les maires sont des officiers publics qui représentent l'Etat lorsqu'ils célèbrent un mariage, c'est une mission dont ils sont très fiers. Nous sommes dans un Etat de droit, le Code civil va être modifié, il s'impose à tous, y compris aux maires. Il ne sera pas inscrit dans la loi qu'ils puissent se soustraire au Code civil.
     
    Hors de question de marier des pédés ! Je ne le ferai pas !
     
    Refuser de marier deux gays ou deux lesbiennes, ce serait comme refuser de marier deux Noirs uniquement parce qu'ils sont noirs, par exemple, c'est une infraction pénale, souligne l’avocate Caroline Mécary  qui avait défendu Noël Mamère dans l'affaire du mariage de Bègles. Une infraction pénale qui pourrait aller de la suspension pour une durée déterminée jusqu’à la destitution ou inéligibilité.
     
    Jacques Bompard, maire d’Orange, membre de la Ligue du Sud, parti d’extrême-droite et ancien FN, avait réclamé une "clause de conscience" pour les élus qui ne souhaiteraient pas marier les couples de même sexe. Si les amuses-galerie veulent faire cette loi, je réclame une clause de conscience avait-il déclaré.
     
    Par Giuseppe Di Bella.

    votre commentaire