• Revélé par le puissant et perturbant "Precious", Lee Daniels revient avec "Paperboy", un film brûlant et foutraque, un polar érotisé à outrance avec une Nicole Kidman allumeuse et un Zac Efron incendiaire...

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    Au dernier Festival de Cannes, on ne peut pas dire que "Paperboy" ait fait l'unanimité. Le film est too much et s'assume comme tel. Dans ce thriller sexuel moite, basé sur un roman de l'écrivain Petet Dexter, on se retrouve dans le sud des Etats-Unis, au milieu des années 60, avec le journaliste du "Miami Times Ward" James et son frère Jack. Tous deux enquêtent sur la condamnation à mort d'un homme accusé d'avoir tué le shérif local. Persuadés de son innocence, les deux reporters poursuivent leurs recherches accompagnés d'une femme entretenant une relation épistolaire torride avec le détenu...

    Porté par une galerie de personnages très haut en couleurs, chacun y va de sa partition, les sexualités se mélangent... Nicole Kidman se donne à fond en nymphomane, un rôle sans aucun tabou... Zac Efron, filmé la plupart du temps en slip, érotisé au maximum par Daniels (au Festival de Cannes, il n'a pas hésité à dire : C'est normal, il est tellement beau et je suis gay !) bouscule son image de Disney Boy avec une candeur très perverse. Le voyage est étonnant, sordide, pégueux, surjoué. Mais on peut se laisser prendre...
     
     
    Par Olivier de Cléry

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  • Une évidence pour le Maire de Londres, une simple question d'égalité selon le Premier ministre, la légalisation du mariage pour tous semble être en bonne voie Outre-Manche, malgré les grondements des opposants.

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    Pourquoi diable interdire le mariage à qui que ce soit ? Cette question, c'est Boris Johnson, le facétieux Maire de Londres, qui l'a posée dans une tribune publiée dans "The Independent". Membre du parti conservateur majoritaire, il soutient la volonté de légalisation du Premier Ministre, David Cameron et du gouvernement actuel.

    Age de pierre
    Je ne vois pas où est le problème, écrit-il, le mariage est une vieille institution humaine, bien plus ancienne que les religions pratiquées aujourd'hui. Il est temps qu'il sorte de l'âge de pierre. Ayant pris de soin de rappeler qu'aucun lieu de culte ne sera forcé de célébrer le mariage d'un couple de même sexe, le Maire ajoute que, si on peut choisir sa religion, on ne choisit pas d'être homo ou hétéro. Une évidence qui, avoue-t-il, lui a longtemps fait croire que le mariage gay était légal. J'ai été totalement sidéré quand j'ai appris (que ce n'était pas le cas, ndlr).

    Ce n'est pas la première fois que Boris Johnson se prononce en faveur du mariage pour tous. Il avait été l'un des premiers membres du parti conservateur à le faire et cet été il avait enregistré une vidéo pour "Out4marriage" où il se disait perplexe devant la volonté de dénier l'heureux statut matrimonial à qui que ce soit.


    Dossier prioritaire
    C'est durant la conférence annuelle des conservateurs à Birmingham que cette tribune a été publiée. Il faut dire qu'au premier jour de l'événement, une grande manifestation anti-mariage gay avait été organisée dans la même ville. Un certain nombre de membres du parti conservateur et de l'Eglise anglicane sont en effet contre cette légalisation, mais le Premier Ministre a réitéré sa volonté de voir le mariage pour tous légalisé d'ici la fin de cette législature en 2015. C'est pour lui une simple question d'égalité qui doit être traitée, selon une source proche de Downing Street, citée par "The Independent". Le quotidien croit même savoir que David Cameron a demandé à ce que le dossier soit traité comme prioritaire. La loi pourrait donc être inscrite à l'agenda du parlement d'ici la fin de l'année, ajoute-t-il. Contrairement aux autres partis de gouvernement, les parlementaires conservateurs ne devront suivre aucune consigne et seront totalement libres de leur vote.
     
    Par David Chaumet.

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  • Dans la capitale autrichienne, des habitants s'offusquent d'un trompe-l'oeil représentant un homme complètement nu, qui orne depuis peu l'entrée d'un musée.

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    On vous a toujours dit le contraire, mais pour le Leopold Museum, la taille a son importance. Les escalators qui mènent à l'accueil du musée viennois sont depuis une semaine au centre d'une installation de photographies gigantesques qui représentent un homme entièrement nu.

    Pour accéder au musée, les visiteurs doivent donc grimper le long du corps de l'éphèbe. Si les touristes s'en amusent, et posent devant ses attributs avec décontraction, de nombreux habitants ont jugé l'oeuvre "déplacée". Pour le directeur du musée, ces réactions démontrent seulement que la beauté est une affaire de goût !

    Baptisée "Mister Big", l'oeuvre de l'artiste salzbourgeois Ilse Haider sert à promouvoir la nouvelle exposition du musée "Nackte Männer" (les hommes nus), qui revient sur la nudité masculine dans l'art. Pour poser à côté de la paire de testicules géants et/ou voir l'exposition qui rassemble des oeuvres de Pierre et Gilles ou Andy Warhol, rendez-vous à Vienne à partir du 19 octobre et jusqu'à fin janvier.

    Par Laurent Doucet de Courtuy.


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  • Le Malien Michel Sidibé, directeur d'Onusida, évoque les liens entre pénalisation de l'homosexualité et propagation du VIH dans le monde, à l'occasion d'une visite de travail à Paris.

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    Le directeur exécutif d'Onusida (programme émanant des Nations-Unies), Malien, spécialiste de santé mondiale, était à Paris cette semaine. L'occasion d'une rencontre avec Najat Vallaud-Belkacem, la ministre qui prépare un plan contre l'homophobie, mais surtout de lancer le groupe de travail de l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) sur la dépénalisation mondiale de l'homosexualité, coordonné par le journaliste Frédéric Martel. Enjeux et défis de la lutte contre le Sida et du combat contre l'homophobie : Michel Sidibé a répondu à nos questions.
     
    Vous avez participé, lundi, à un débat qui a abordé, entre autres, la question de la dépénalisation de l'homosexualité. Que représente, en tant que directeur exécutif de l'Onusida, votre participation à ce groupe et que souhaitez-vous y apporter ?
    Dans de nombreuses régions du monde, les lois et pratiques punitives à l'encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles continuent de bloquer les ripostes efficaces au VIH. Il est essentiel d’en parler, de sensibiliser et de se réunir pour appuyer ensemble la révision de ces lois. Il y a actuellement 79 pays, territoires ou régions où il existe encore des lois qui criminalisent les relations homosexuelles entre adultes consentants. De nombreux cas de violations des droits de l'homme ont été recensés, allant du refus de l'accès aux services de santé à l'interdiction de la liberté des associations, en passant par le harcèlement, les violences et les meurtres. Le rôle des Nations Unies et de l’Onusida en particulier est de faire la lumière sur ces questions et d’alerter les états et l’opinion publique afin que les choses changent.
     
    Croyez-vous à une résolution de l'ONU pour la dépénalisation universelle de l'homosexualité comme François Hollande l'a prônée en tribune de l'Assemblée générale de l'ONU la semaine dernière ; à la fois dans les chances pour cette résolution d'aboutir et dans les effets qu'elle pourrait avoir?
    La dépénalisation de l'homosexualité amènera la dignité et le respect à une partie importante de la société qui a longtemps été marginalisée.

    Il y a déjà eu de grand progrès. En juin 2011, le Conseil des Droits de l'Homme a adopté une résolution qui rappelait la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, en proclamant que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, et que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans distinction aucune. Il s’est dit aussi gravement préoccupé par les actes de violence et de discrimination commis dans toutes les régions du monde contre des personnes en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre. Le Conseil des Droits de l'Homme a également demandé au Haut-Commissaire de faire établir une étude pour rendre compte des lois et pratiques discriminatoires, ainsi que des actes de violence commis contre des personnes en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre ; ceci dans toutes les régions du monde, ainsi que de la manière dont le droit international peut être appliqué pour mettre fin aux violences et aux violations des droits de l’homme fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

    Le rapport, présenté en mars 2012, appelle tous les pays à dépénaliser les relations entre personnes de même sexe consentantes et à veiller à ce que toutes les personnes puissent exercer leur droit à la liberté d'expression et leur droit d'association et de réunion pacifique en toute sécurité et sans discrimination.

    L'an dernier, lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée Générale des Nations Unies sur le Sida, les Etats-membres se sont engagés à réviser les lois et les politiques qui "compromettent la prestation réussie, efficace et équitable des mesures de prévention du VIH, de traitement, de soins et de soutien". L'Onusida encourage tous les pays à traduire cet engagement en actes afin de protéger les droits humains et les besoins en matière de santé de toutes personnes.

    Quel lien faut-il faire entre l'avancée du VIH dans le monde et la répression de l'homosexualité ?
    Nous ne réaliserons jamais notre vision de zéro nouvelle infection, zéro discrimination et zéro décès lié au Sida à moins de réussir à faire en sorte que les personnes ne soient pas diffamées et pénalisées en fonction de leur orientation sexuelle.

    Dans de nombreuses régions du monde, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles connaissent une forte prévalence du VIH. Les lois qui criminalisent les relations homosexuelles entre adultes consentants constituent de sérieux obstacles à une riposte efficace au Sida et conduisent les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transgenres à vivre cachées, les privant ainsi d'un accès pourtant vital aux services de prévention et de traitement du VIH.

    46% des quelques 15 millions de patients ayant besoin d'antirétroviraux dans les pays pauvres et à revenu intermédiaires n'ont pas accès aux antirétroviraux. Comment réduire ce chiffre ?
    En 2011, plus de 8 millions de personnes séropositives dans des pays à revenu faible ou intermédiaire ont bénéficié d’une thérapie antirétrovirale, contre 6,6 millions en 2010 soit une augmentation de plus de 20%. Si nous maintenons notre détermination, la communauté internationale est en voie d’atteindre l’objectif établi par la Déclaration politique sur le VIH et le Sida 2011, adoptée à l’unanimité par les Etats Membres des Nations Unies : 15 millions de personnes séropositives sous traitement d’ici à 2015.

    Placer plus de 8 millions de personnes sous traitement est une réalisation majeure. Il y a à peine dix ans, avoir des millions d’individus sous traitement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire était un rêve incroyable. L’activisme et la solidarité mondiale ont fait de ce rêve une réalité. Mais parvenir à mettre les 7 millions suivants sous traitement sera une tâche encore plus difficile, car les personnes pénalisées, marginalisées et exclues seront nombreuses. Nos efforts pour atteindre chaque personne nécessitant un traitement ne sont pas uniquement du ressort de la santé publique. Il s’agit fondamentalement d’une mission en faveur de l’inclusion sociale et nous devons renforcer les partenariats et approches qui nous y amèneront.

    En cette période de crise économique, l'engagement international contre le Sida - 8,2 milliards de dollars en 2011, dont 48% de la part des Etats-Unis - est-il menacé ?
    Depuis 2008, les financements internationaux n’ont pas augmenté et au contraire diminuent. Nous sommes en train d’entrer dans une période difficile où la responsabilité partagée va être essentielle pour le futur de la riposte. Il y a pourtant de bons indices. Pour la première fois, en 2011, le montant des fonds nationaux consacrés à la lutte contre le VIH a dépassé celui des investissements internationaux. Les pays à faibles revenus et à revenus intermédiaires ont investi 8,6 milliards de dollars dans la riposte contre le Sida, ce qui représente une augmentation de 11% par rapport à 2010.

    Bien que les investissements nationaux en faveur de la lutte contre le sida soient en augmentation, on constate un important déficit au niveau des financements internationaux en faveur de la lutte contre le VIH. On estime qu'en 2015, le déficit annuel sera de l'ordre de 7 milliards de dollars. Au cours de la réunion de haut niveau des Nations unies sur le Sida qui s'est tenue en 2011, les pays ont adopté une Déclaration politique sur le VIH/Sida, via laquelle ils ont accepté d'augmenter leurs investissements en faveur de la lutte contre le VIH à entre 22 et 24 milliards de dollars d'ici 2015. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire que tous les pays réalisent un effort concerté pour accroître les financements.

    Des stratégies durables pour assurer l’accès aux services de traitement et de prévention du VIH et autres services de santé en Afrique et dans le monde ne sont possibles que si nous adoptons une politique de responsabilité partagée et préconisons des solutions novatrices pour accélérer la riposte. Par exemple, la taxe sur les transactions financières pouvant non seulement contribuer à mettre fin au Sida mais aussi permettre l’amélioration de la santé, l’éducation et la sécurité sociale, serait un important pas en avant. L’investissement a démontré son importance - sur le plan domestique comme sur le plan international - pour l’espoir et l’avenir de tous. Notre richesse commune doit faire progresser le bien commun.

    Par Olivier de Cléry.


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  • Cet hiver aura lieu la seconde édition de ce Festival Gay et Lesbien de la capitale islandaise. L'idéal pour s'amuser tout en découvrant les richesses naturelles de cette île-république incroyable.

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    Difficile de trouver un pays aussi étonnant que l'Islande. Pays hyper moderne mais reculé, peu peuplé à cheval entre l'Europe et l'Amérique (on peut même aller observer la séparation des deux plaques tectoniques!), il n'a de cesse de nous faire rêver. Et aussi de nous intriguer, pour comprendre à quel point ce désert de glace peut être aussi gay-friendly. Sa Première ministre, Jóhanna Sigurdardóttir, était la première chef de gouvernement ouvertement homo au monde, le Maire de sa capitale, Reykjavik, participe à la Gay Pride avec un sac à main… Et sa population d'à peine 300.000 habitants nous a offert au moins deux icônes de la musique actuelle : Björk et le chanteur gay de Sigur Rós, Jónsi… Mais par où commencer pour percer le mystère islandais ?

    Déjà fort d'une Gay Pride très populaire durant l'été, le pays a inauguré cette année un Festival pour permettre aux touristes du monde entier de profiter en quelques jours des merveilles de la nature et du meilleur de la culture LGBT du pays. C'est le Festival Rainbow Reykjavik, dont la seconde édition aura lieu cet hiver. Un programme de quatre jours pour découvrir le meilleur de ce que ce pays peut offrir aux touristes gays et lesbiens...

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    Avec, dès l'arrivée à l'aéroport, la découverte de l'un des luxes les plus naturels pour les Islandais : un grand bain dans l'eau naturellement chauffée par le sous-sol volcanique de l'île. Et tant qu'à faire, autant en profiter dans l'un des spas les plus connus au monde : le Blue Lagoon (photo ci-dessus), où l'on peut prendre un verre dans l'eau turquoise et se tartiner soi-même des masques d'algue et le fameux traitement local à base de gel de silice. Le tout sous le seul regard des monts enneigés…

    Par contraste, les nuits de Rejkavik nous ramènent rapidement dans la civilisation la plus familière. Ville ultra gay-friendly, la capitale garde une population équivalente à celle de Nancy : il ne faut pas s'attendre à y trouver beaucoup d'établissements gays. Mais le Trúnó & Barbara (ci-dessous), le sympathique point de rendez-vous des homos de la ville, rassemble tout le monde, du bear à la crevette. Ce petit monde ira danser au club pour garçons Strákaklúbburinn okkar, un nom qui, c'est une coïncidence, correspond au bruit que font nos dents en se rendant en pleine nuit entre les deux établissements. Mais n'ayez crainte, les Islandais, qui ont le sens du contact, sauront vous réchauffer !

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    Le jour, la température remonte suffisamment pour profiter de la ville. Mais il nous faut se frotter les yeux pour se rendre compte que cette maison au centre-ville, guère plus grande qu'un châlet savoyard, est bien le bureau de Jóhanna Sigurdardóttir ! Et si c'est le Matignon local, on imagine le changement d'échelle étonnant de ce pays-paquebot. C'est le genre de surprise que nous fait découvrir notre guide lors de la visite guidée du Reykjavic homo. De la prison où était reclus le seul gay emprisonné de toute l'histoire du pays au Samtökin 78, centre LGBT qui arbore ses couleurs arc-en-ciel en pleine rue, on a de quoi méditer sur le chemin parcouru par la ville.

    Autre sujet de méditation, s'il en est : un ensemble de godemichés en argent. C'est en fait le trophée du musée phallologique islandais flambant neuf de Reykjavik. Probablement unique, le lieu est, comme son nom l'indique, exclusivement consacré au pénis des mammifères. Du cochon à la baleine, du taureau au rat : le sexe masculin n'aura plus aucun secret pour vous ! Ni celui de l'équipe islandaise de handball : c'est en effet à ses joueurs qu'appartiennent les imposants penis dressés que l'on peut y contempler. Et c'est parce que l'équipe a obtenu la médaille d'argent aux Jeux olympiques de Pékin que ces admirables membres ont été moulés dans ce métal. Mais, non, on ne sait pas précisément à quel visage associer quel phallus…

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    Autre merveille de la nature immanquable : le site de Geysir, celui-là même qui a donné son nom aux geysers, ces immenses projections d'eau chaude qui jaillit par intermittence. Surréaliste, hors de ce monde, la vue rend humble devant les prodiges de la nature. Une réflexion que l'on se fait souvent en Islande et le programme prévu par Rainbow Reykjavik n'omet pas de faire profiter des ressources naturelles incroyables de la région, comme les spectaculaires chutes de Gullfoss, qui s'étendent sur des dizaines de mètres. En plus, l'hiver est aussi le moment où l'on peut espérer contempler, de nuit, des aurores bauréales dans le ciel glacé. Mais il faut aussi de la chance pour en observer, peut-être les visiteurs de 2013 l'auront-ils ?

    Des vikings qui s'embrassent ? C'est la vision offerte par une soirée célébrant cette tranche du passé de l'Islande, longtemps colonisée par les Norvégiens. Autre spécialité locale, moins attirante celle-ci : le hákarl, cette chair de requin fermenté à la forte odeur (repoussante) d'ammoniac. Comme on ne vit qu'une fois, on goûte… et on confirme que cela n'arrivera plus jamais. N'oublions pas non plus les soirées-concerts au Harpa, la nouvelle salle ultrabranchée de Reykjavik, le jacuzzi en plein air ou la découverte d'une cuisine locale bien plus sympathique que la chair de requin. Le programme de ces quatre jours est assez complet pour découvrir l'Islande à fond, mais assez court pour donner une envie : celle d'y revenir !

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    www.rainbowreykjavik.com

    Par Olivier de Cléry.


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